Juin 2024.

Je m'appelle Pascal Teyssier, je suis né dans un petit village en Ardéche, à Saint-Agréve, culminant à 1136 métres d'altitude, aux confins des Cévennes avec le Mont Mézenc et le Mont Gerbier des Joncs que vous apercevez sur cette photo.

Le Mont Chiniac domine le village avec sa table d'orientation sur la chaine des Cévennes et de l'autre coté une vue imprenable sur la chaine des Alpes avec le Mont Blanc qui se découpe au loin.

Saint-Agréve dans l'histoire existe depuis des temps reculés ,un reste de pavés romains montent jusqu'au Chiniac.

Saint-Agréve est un haut lieu de la gastronomie avec le plus célébre des saucissons français , le saucisson Teyssier du nom de mon pére et de mes oncles qui ont fondé l'entreprise.

J'ai été élevé dans ce village au coeur de la nature et des bons mets qui ont participé à mon enfance.

Ce terroir, je l'ai dans mon sang, c'est le temps des cerises que chantait mon pére et ma mére ,ce sont les blés que coupait jeune mon pére dans les champs ensoleillés puis malaxait la chair à saucisse dans le laminoir.

Plus loin, à la frontiére du plateau on découvre Saint Bonnet le froid, autre haut lieu culinaire avec le restaurant Macron et ses étoiles Michelin.

À la ligne de partage des eaux se trouve le Chambon sur lignon, haut lieu de la résistance et du pasteur Trocmé qui a crée le collége Cevenol, collége international où j'ai fait mes études secondaires.

Beaucoup de monde célébre sont passés à Saint-Agréve, de Louis Jouvet qui logeait à l'hotel Porte à Marcel Pagnol qui écrivit certains de ses livres en passant par des joueurs de tennis comme Beust et Contet qui participaient au tournoi international, Saint-Agréve était un carrefour entre Valence et le Puy en Velay.

Le ciel étoilé de Saint-Agréve l'été, c'est le signe de sa pureté avec la voie lactée et les myriades d'étoiles, la nuit.

C'est ce pays , sa plénitude et sa beauté d'ou me vient aujourd'hui la nécessité de vous parler, de vous raconter mon histoire et de cette indignation sur le monde d'aujourd'hui à travers mes poémes et mes livres aussi.

St Agréve dans l'histoire

"Ode à Saint-Agréve

 

Ô Saint-Agréve bien aimé,

De son passé glorieux et ancien,

De l’empereur Constantin,

De ses pavés romains,

Qui descendent le Chiniacum lointain ;

Des seigneurs de Saint-Agréve,

À la guerre de cent ans franco-anglaise

Et la noblesse chevaleresque du Velay et du Vivarais,

Saint-Agréve est éternel.

Quel passé..!, même de l’Église et de l’évêque de Viviers,

Avec lequel Chiniacum devient’’Castrum Sancti Agrip’’d’Alibert,

C’est le temps de la religion souverain ;

Ô Saint-Agréve bien aimé,

Tu as vécu l’histoire française,

Du haut de ton mont d’écrin,

Et de tes chateaux souverains.

Même ta légende coule comme cette fontaine,

Miraculeuse qu’elle est et cette source qui jaillira enfin ;

Puis des guerres de religion où tu seras

Assiégé, meurtri et qui laisseront des traces certain.

Enfin Saint-Agréve deviendra moderne,

C’est l’époque des trains à vapeur jusqu’à Dunieres

Et des visiteurs dans les hotels pleins.

Ô Saint-Agréve bien aimé,

De ta burle d’hiver qui fouette la neige,

qui amasse les congéres,

Et qui fige les beaux paysages de sapins,

C’est ‘’l’air pur des cimes’’ serein.

De l’hiver on passe à l’été,

C’est le moment de la moisson des blés

Et aussi des festivités avec la bourrée.

Saint-Agréve prend ses beaux atouts,

Corso fleuri et kermesse de juin.

C’est enfin Équiblues, far west en août américain.

Ô Saint-Agréve bien aimé,

À la mémoire de tes batisseurs Lafont,

Faurie et Teyssier,

Pour le meilleur saucisson français,

Je garde toutes tes effluves, tes senteurs

Et ton passé.

C’est fixé dans mon sang d’héritier

De cette terre que j’ai adoré".